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8 juillet 2010 4 08 /07 /juillet /2010 09:00

Voici quelques pistes pour vous donner des idées de lecture cet été :

 

L'été, c'est d'abord la période idéale pour se plonger dans des aventures de plusieurs volumes comme celles  du capitaine Alatriste (lire l'article), ou d'Arn le templier (lire l'article), ou encore la trilogie de Rosalie Blum de Camille Jourdy en bande dessinée (lire l'article).

  

Les derniers livres de Rosa Montero sont de vraies réussites : Le Roi transparent (lire l'article) ainsi que Instructions pour sauver le monde (lire l'article). 

 

 Sinon, ce que vous pouvez lire chez Actes Sud pour vos vacances : Le domaine du temps (lire l'article), ou encore le magnifique ouvrage de Claude Pujade-Renaud sur la poétesse Sylvia Plath, Les femmes du braconnier (lire l'article).

 

Concernant les nouveautés, je suis plongée en ce moment dans La trilogie berlinoise de Philip Kerr. Ce livre réunit trois enquêtes de Bernie Gunther, ancien flic devenu détective privé, dans le Berlin des années trente.

Dans L'été de cristal, il enquête sur le meurtre de la fille d'un riche industriel ; dans La pâle figure, il réintègre la police pour arrêter un serial killer assassinant de bonnes jeunes aryennes en les égorgeant comme des gorettes et en leur faisant subir les pires outrages ; et je n'ai pas encore lu Un requiem allemand, qui clôt la trilogie.

Les deux premiers volumes se passent à Berlin en 1936 et 1938, et le dernier tome en 1947.

Outre les intrigues et le personnage de Bernie, on retient surtout de ces livres l'ambiance  délétère et pesante d'un Berlin sous la montée du nazisme. Pour 9 euros, vous ne serez pas volé !

Et pour en finir avec les polars, profitez-en pour découvrir les livres de Christopher Brookmyre, notamment Petite Bombe noire (lire l'article). Si le premier volet des enquêtes d'Angélique de Xavia vous a plu, sachez que le deuxième volume, Petit bréviaire du braqueur, vient de sortir en Points Seuil. Et je voudrais finir avec un classique : ce cher Commissaire Maigret. Je viens de lire quelques Simenon et je n'arrive pas à décrocher. Des anthologies regroupant plusieurs volumes chez Omnibus sont parues il y a peu, dont Les essentiels de Georges Simenon, à 25€.

   

Car rien ne vaut un bon classique, me direz-vous !  : pourquoi pas  Le comte de Monte Cristo (LE roman de Dumas ! mais je dis ça aussi parce que je suis amoureuse du comte...), ou alors un livre des soeurs Brontë (quel plaisir de se replonger dans Jane Eyre !!!!), ou d'autres encore...

 

Sinon, un bon vieux Biba ou Cosmo, ou même L'Équipe sur la plage, ça n'a jamais tué personne !

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6 juillet 2010 2 06 /07 /juillet /2010 09:00
firminFirmin est un mangeur de pages. Un rat doit grignoter à longueur de vie. Une malédiction qui le conduira vers le miracle de son existence : la lecture.
Quand on est le plus faible d'une portée de treize affamés, que les mamelles sont comptées et que l'on vit dans une librairie, il ne reste plus qu'à mâcher du papier pour oublier la faim. Une mère alcoolique qui n'a "pas assez de tétons", des frères et soeurs aussi costauds qu'impitoyables, Firmin n'a aucune chance de survie dans ce trou à rats.  
A la lecture des premières pages, vous craindrez peut-être que ce roman vous envoie droit dans un mur de clichés opposant ces brutes épaisses de rats goulus à un pauvre intellectuel rachitique tentant de sortir de sa condition. Il y a de ça... mais perséverez ! Sam Savage prête à Firmin un humour grinçant qui préserve notre narrateur de bien des écueils. Jamais larmoyant, il nous plonge dans ses souvenirs d'enfance les plus glauques avec profusion de détails rocambolesques : "Autant appeler les choses par leur nom et vous dire tout de suite que maman était une sacrée picoleuse. Sa saoûlographie - combinée à son énorme tour de taille - explique les problèmes que lui posaient les escaliers. Il faut dire qu'à l'époque, on trouvait de la gnôle à laper sur tous les trottoirs du quartier, et Flo n'était pas du genre à résister à la tentation.(...) Endormie et ronflante en moins de deux, ça c'est maman ! Avoir des parents ivrognes, cela n'a rien d'original, mais quand j'y pense, je vois que, dans mon cas, cela a été une vraie chance et m'a probablement sauvé la vie. Des avantages de l'alcoolisme : récit d'une enfance"  
Se bourrer de livres est une chose mais Firmin doit aussi trouver les nourritures terrestres indispensables à sa survie. Il n'hésite alors pas à filer au cinéma en pleine séance pornographique pour avaler des restes de pop-corn et de bière. Ses besoins charnels émergent donc au coeur de la Beat-Generation dans un quartier de Boston en pleine déliquescence. Les "mignonnes"  du grand écran attisent ses désirs et le tirent peu à peu dans le monde des adultes... des humains adultes !
Puis, il rencontre Jerry, un écrivain marginal, locataire d'une chambre minable au-dessus de la librairie. Firmin s'installe chez lui et son nouveau statut de colocataire non-clandestin le fait définitivement rêver d'humanité. Il veut parler, s'exprimer, ne plus être pris pour un vulgaire rat de gouttière. Il s'entête à vouloir sortir de sa condition de rongeur... mais finalement a-t-il quelque chose à y gagner ?
-> Firmin, Sam Savage, Actes Sud Babel, 7.50€.
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4 juillet 2010 7 04 /07 /juillet /2010 10:00

La librairie est ouverte tout l'été du mardi au dimanche de 11h à 19h.

La librairie sera fermée le merdredi 14 juillet (eh oui, on a envie de danser avec les pompiers de Paris ! ) et ouverte le dimanche 15 août.

 

Bon été à toutes et à tous !!!!!

 

nature.jpg

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2 juillet 2010 5 02 /07 /juillet /2010 09:00

Dépaysement garanti avec ces 7 (11) romans : 

 

 Aki Shimazaki vous emmène dans le Japon du début du XXème siècle pour une grande et très réussie saga familiale (lire notre article).

 

Nuala O'Faolain, avec Chimères nous fait vivre, entre autres, une grande histoire d'amour dans l'Irlande dévastée par la grande famine des années 1840 (lire notre article).

 

Ludmila Oulistkaïa, elle, nous raconte la vie drolatique de Chourik, dont le plus gros problème est qu'il est strictement incapable de refuser quoi que ce soit aux femmes. Dépossédé de sa vie par des créatures fantasques, il rebondit ainsi d'une femme à l'autre tout au long de sa vie. Ludmila Oulistkaïa nous offre également avec ce roman, une vision personnelle de la société soviétique, à la fois outrée et juste. Un vrai régal.

 

C'est à Jérusalem que nous emmène David Grossman dans son roman : Quelqu'un avec qui courir. Son jeune héros, Assaf, arpente la ville derrière un chien perdu, afin de retrouver la maîtresse de celui-ci. Celle-ci est aux prises avec tout ce que cette ville peut compter d'enfants perdus à l'innocence dévoyée. Un magnifique roman d'apprentissage moderne.

 

Pour Karsten Lund et son Marin américain, c'est au nord qu'il faut chercher. En effet, celui-ci retrace presque un siècle de la vie d'un village Danois, Skagen, à l'extrême nord de la péninsule. Ce roman peint, à travers l'histoire d'un personnage, le passage d'une pêche familiale à la pêche industrielle que nous connaissons aujourd'hui. Sombre secret de famille : pourquoi cet enfant naît-il brun aux yeux noir dans un village de géants nordiques ? "L'Américain", comme on l'appelle, sentira avant les autres, le changement.

 

Laurent Gaudé, quant à lui, nous emmène visiter Naples dans un premier temps mais c'est finalement aux enfers  que le conduisent les pas de son héros, Matteo dans le roman La porte des enfers. (lire notre article)

 

Pour finir, et parce que nous l'avons adoré (ceux qui viennent souvent doivent en avoir ras la casquette), je ne résiste pas à la tentation de vous conseiller Miss Charity de Marie Aude Murail. L'histoire de cette jeune anglaise qui réussit à choisir son chemin malgrès une société corseté dans ses principes est tout simplement fabuleuse C'est un roman qui vous emportera quelque soit l'endroit où vous passez vos vacances ! (lire notre article)

 

-> Le poids des secrets, Aki Shimazaki, Coffret Babel (5 volumes), 31.50 €.

->Chimères, Nuala O'Faolain, 10/18, 10 €.

-> Quoi de neuf, Chourik ? , Ludmila Oulistkaïa, Folio, 8.70 €.

->Quelqu'un avec qui courir, David Grossman, Points Seuil, 7.50 €.

->Le marin américain Karsten Lund, Gaïa, 24 €.

->La porte des enfers, Laurent Gaudé, Babel, 7.50 €.

->Miss Charity, Marie Aude Murail, Ecole des loisirs, 24.80 €.

 

PS : En parcourant le blog pour retrouver les articles afin de créer les liens, combien de fois me suis-je dit : "Ah mais celui-là aussi, c'est un super roman de vacances ! " aussi je vous donne encore quelques pistes parmi ceux que j'ai lus et vous invite à piocher au hasard des pages ; tout est bon ! Folco, Marie Sabine Roger, Suter, le dernier Auster ....

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29 juin 2010 2 29 /06 /juin /2010 09:00

hugo prattSamedi dernier, comme j'avais deux heures à tuer en attendant la sortie du spectacle de Sidi Larbi Cherkaoui, et que tous les livres que je lisais me tombaient des mains, je me suis dit : Et si je me lisais quelques bandes dessinées ?

 J'ai donc pris dans ma besace Hugo Pratt, un gentilhomme de fortune et Nord, Nord-Est.

La première est un hommage à l'univers d'Hugo Pratt. Son auteur, Paolo Cossi, revient sur l'adolescence du Maître, qu'il a passée en partie en Éthiopie (son père était militaire, fervent adepte de Mussolini). Hommage réussi avec une bon mélange d'aventures, de fantastique et d'Histoire, comme savait le faire Hugo Pratt. Si vous êtes fan de Pratt, vous apprécierez tous  les clins d'oeil à différents albums du papa de Corto Maltese et pour les autres, cela vous donnera peut-être envie de les lire... En tout cas, c'est un plaisir de revoir ce cher Raspoutine, un de mes personnages préférés dans la série des Corto Maltese.

 

nord nord estNord, Nord-Est est un vrai petit bonheur !

François habite au nord, nord-est de Paris (ça dépend d'où l'on se place). Il décide d'emmener sa grand-mère, Marilou, faire une virée à Paname. Ils rencontrent Gilbert, un prof as du patin à glace, et des potes à lui, dans un bistro près de la gare du Nord. La balade se terminera au pied de la belle Tour Eiffel à attendre son illumination...

Je trouve que Gilles Tévessin a le chic pour illustrer les scènes de la vie urbaine (tout comme dans son précédent album, Un Taxi nommé Nadir, que je vous recommande aussi) en insérant des détails de la vie quotidienne, ou en choisissant des paysages pas très esthétiques comme par exemple les voies de chemin de fer couvertes de graffitis...  Curieusement, la ville qu'il montre est belle et paraît très humaine mais c'est aussi à cause des personnages.

Le petit plus, ce sont les dialogues, avec parfois des fulgurances qui vous hérissent le poil (et ça n'arrive pas souvent quand vous lisez une bande dessinée) :

"Il m'est arrivé quelquefois de danser dans la vie, mais toute seule.

- C'est mauvais, cette habitude que nous avons de refouler les larmes quand il faudrait les laisser couler. Des fois, elles remontent sans que nous sachions pourquoi. Et nous nous trompons, nous pleurons à côté. Il faut profiter de cette heure de tendresse, car, demain, nous serons sérieux et froid."

(lien vers quelques pages de l'album)


-> Hugo Pratt, un gentilhomme de fortune (volume 1 : visions africaines), Paolo Cossi, Vertige Graphic, 22€.

-> Nord, Nord-Est de Gilles Tévessin (illustrateur) et Thomas Gabison (scénario), Actes Sud BD, 19€. 

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27 juin 2010 7 27 /06 /juin /2010 08:20

Ou comment ruiner la réputation d'une libraire en une photo...

equipe

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27 juin 2010 7 27 /06 /juin /2010 08:15

prix

Voici donc les résultats de notre grand concours international...

En tout cas, merci à toutes et à tous pour vos réponses !

La grande gagnante est Fatiha Housni pour le titre "Un cri sans son" !!!!!

Mais nous avons décidé de décerner un prix spécial pour Maud Boutoille avec "Un jour je n'écrirai plus".

Elles sont donc invitées toutes les deux à passer à la librairie pour venir récupérer leurs lots.

Une mention spéciale pour Nicolas et son "Être pour notre amour éternel et sans ombres ténébreuses pour toi". Il est invité à venir goûter à la librairie un bon saucisson de sanglier en provenance directe de Corse !


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26 juin 2010 6 26 /06 /juin /2010 09:00

folcoMichel Folco est un conteur, un vrai, un dont on sent que ce qu'il aime, c'est raconter des histoires. Et plus particulièrement, à la manière d'un Tommy Ungerer, il aime parler de ceux dont personne n'a envie de se préoccuper et à plus forte raison, ceux dont on ne songerait jamais à en faire les héros d'un conte.

Mais Michel Folco aime les défis et après avoir retracé l'histoire d'une dynastie de bourreaux (Dieu et nous seuls pouvons, Points Seuil), il s'attaque à rien moins qu'Adolf Hitler !

Les interrogations sont nombreuses lorsque l'on s'apprête à commencer un roman retraçant la jeunesse de l'un des pires personnages du XXème siècle. Comment va-t-il faire, comment le présenter ? 

Tout lecteur a besoin d'éprouver un minimum d'empathie pour le héros du roman qu'il lit. Et quel lecteur se mettrait dans la situation d'éprouver de l'empathie pour un tel personnage ?  Evidemment, chacun est conscient du fait qu'Hitler n'est pas né avec ses rêves de conquête et de race aryenne. Mais, contrairement à la biographie historique qui expose des faits prouvés, et de ceux-ci tente de tirer des explications, le roman entre dans l'intériorité du personnage, lui donne une voix, des pensées, des sentiments, bref une humanité. Comment Michel Folco s'y est-il pris pour offrir tout ceci à Adolf Hitler ? Et nous lecteur, comment allons-nous réagir à ça ?

Aussi, c'est avec toutes ces interrogations que j'ai commencé ce roman. Et je peux le dire, c'est une réussite !

Je le redis encore une fois, Michel Folco est un vrai "raconteur" d'histoires, un conteur comme il n'en existe que très peu chez les auteurs français, contrairement à ces chers anglo-saxons.

Le roman commence bien avant la naissance du petit Adolf, alors que la future mère de celui-ci n'a que treize ans et assiste à la mise à mort d'un vieux chien devenu inutile. Dans la même journée et quelques pages plus loin, elle rencontre pour la première fois le futur père, la trentaine florissante et le sabre au clair. Et l'histoire se déroule.

Jusqu'à la déclaration de guerre de 1914.

Je n'en dirai pas plus, je ne répondrai pas aux questions posées plus haut. Que les curieux se laissent tenter. La seule chose que je peux certifier, c'est qu'ils ne seront pas déçus.

 

-> La jeunesse mélancolique et très désabusée d'Adolf Hitler de Michel Folco, Editions Stock, 20€.
-> Voir le livre sur le site de l'éditeur

 -> Réserver le livre à la librairie du Parc : 01 42 38 37 52.

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23 juin 2010 3 23 /06 /juin /2010 09:00

origine de la violence"La violence ne m'a jamai quitté.

Je suis l'homme le plus gentil du monde. Avec mes élèves de sixième et de cinquième, au lycée franco-allemand, je suis l'homme le plus doux qui soit. En plusieurs années d'enseignement, je crois ne m'être jamais mis en colère. Ils me font rire et je les trouve incroyablement touchants et drôles, si merveilleusement enfantins, juste avant le grand départ de l'adolescence qui va les perturber pour des années. Dans la vie courante, je suis calme, presque lymphatique, marchant lentement dans la rue, le nez en l'air, comme un benêt.

Mais l'envers du décor, c'est l'autre homme. Celui qu'un mot agresse, qu'une élévation de la voix inquiète, met sur ses gardes, comme un animal. Celui qu'un geste trop brusque du bras alerte. Celui qui se réveille le matin plein d'angoisse et qui doit organiser ses pensées pour faire le bilan de sa vie et déclarer : "Il n'y a aucun motif d'inquiétude, calme-toi."

(...) Je suis incapable de décrire autre chose que cela : la violence. La violence qu'on s'inflige à soi ou qu'on inflige à autrui.  La seule vérité qui vibre avec sincérité en moi - et donc ma seule ligne convaincante d'écriture - est le murmure enfantin  de la violence, suintant de mes premières années comme une eau empoisonnée. (...)Je suis mon grand-père livré aux bourreaux, je suis mon père frémissant d'une violence suicidaire, je suis l'héritier d'une immense violence qui traverse mes rêves et mes récits."

 

Le narrateur de cette histoire est professeur.  Pendant une visite scolaire au camp de Buchenwald, il est troublé par une photographie  où il voit un homme ressemblant curieusement à son père. Après quelques recherches, il apprend qu'il s'agit de son véritable grand-père, David Wagner.

Vous me direz : ah, encore un livre sur la seconde guerre mondiale ! Tout d'abord, je pense qu'il n'y en aura jamais assez car le travail de mémoire est plus qu'important surtout pour les jeunes générations qui n'ont quasiment plus personne dans leur famille pour leur expliquer cette période. Mais L'origine de la violence n'est pas un énième livre sur l'horreur des camps car son auteur propose une réflexion intéressante sur l'héritage familial.

Cela m'a rappelé le magnifique roman de Catherine Mavrikakis, Le ciel de Bay City (relire l'article), où une jeune fille était hantée par le souvenir d'une guerre qu'elle n'avait absolument pas connue... De la même façon, le narrateur de cette histoire trouve enfin une explication à son désir morbide de violence en retraçant le parcours de ce grand-père inconnu et celui de ses bourreaux. Et c'est magistral !

 

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17 juin 2010 4 17 /06 /juin /2010 09:00

herbier des villesHervé Le Tellier prend à contrepied l'exercice de l'herbier pour nous livrer un herbier citadin plein d'humour, qui joue avec la typographie et les mots. Une succulente citation anonyme débute cet herbier et illustre bien le ton du livre :

Haikus are easy

But sometime they don't make sense

Refregirator

Les objets présentés ont vraiment été "récoltés" par l'auteur et son fils, munis de gants (c'est ce qu'il affirme en introduction) et chaque objet est accompagnés d'un haiku et d'une fiche signalétique (Famille des (ou Vulgo),  Habitat (Legit) et Propriétés). En voici quelques exemples : 


Pour un foulard :

Douceur sur le coup

Mais est-on jamais vraiment

à l'abri de soie ?

 

Pour un briquet :

- T'as pas du feu ?

- Si.

Comme il est désormais loin le Néolithique.

 

Et pour des piles usagées :

Cadmium et Mercure

Empoisonnent la planète

Moi ? J'écoute Cure

 

Une chouette idée cadeau pour les gens qui aiment bien fouiller dans les poubelles, qui n'aiment pas la nature ou pour les pouëts tout simplement !

   

-> L'herbier des villes, Hervé Le Tellier, Textuel, 19€

-> Voir le livre sur le site de l'éditeur.

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Les libraires du Parc bloguent !

Découvrez l'actualité de la librairie du Parc / Actes Sud : nos coups de coeur , nos dédicaces...
Vous trouverez de tout (et surtout votre bonheur!) à la librairie du Parc, et pas uniquement les livres des éditions Actes Sud. Ici on aime la littérature, les livres pour enfants, la bande-dessinée, les sciences-humaines... Bref, tout ce qui est beau et bien écrit ! Venez découvrir notre quotidien !
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Les prix : la loi dite Loi Lang a fixé le prix unique du livre, celui établi par l'éditeur.

Notre coup de coeur du moment !

 Orphelins de Dieu

Orphelins de DieuMarc Biancarelli, Actes Sud, 20€